Voyageur forcené ou la pensée îlienne

Coraux esseulés sur l’océan immense,
Sables blancs cernés de bleu marine intense,
Ciel clair coloré  d’une aube qui s’avance
Vers un nouveau jour d’un ilien en partance.

L’homme seul sur son île rêve d’archipel,
De rivages lointains, d’autres bouts du monde.
Il rêve de savoirs, de lancer des appels.
Saine rébellion d’une âme vagabonde.
 
L’homme libre ne peut  se borner à son sol
La mer le contraint à voir d’autres horizons,
A franchir les frontières et prendre son envol
Vers d’autres ouvertures et d’autres relations.

Ainsi affranchi du fardeau de sa caste
Il s’ouvre à l’échange et à la diversité :
Langages, cultures diverses et vastes,
Il s’approprie le monde et reste connecté.

Pétri de culture au terme du voyage,
Il reviendra sur son île, fier et serein,
Fort de ses échanges et de son métissage,
Eclairer l’avenir des peuples de demain.


Jean luc Toussaint Pimenta da Costa